Scènes, amours volées

Résumé : Hum... Disons que c'est une des minuscules perversions que mon esprit tordu a inventées, et qu'il n'y a aucune histoire, c'est juste quelques centaines de petits mots lemoniques.
Ce sera une série d'OS où les sentiments n’apparaîtront que progressivement... Bonne lecture quand même !
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1 - Ennemis Anonymes
Les chairs s'écartaient lentement, mais se resserraient aussitôt. La douleur était vive. Le plaisir était grand. Des deux côtés ils ressentaient différemment le moment. Les muscles se crispaient à son approche. Plus il s'enfonçait, plus il sentait que l'autre se détendait, mais pour éprouver plus de plaisir de son côté, il avait envie de bouger, d'aller et venir, de donner des coups de rein dans ce corps chaud, accueillant. Il se retenait. L'autre avait encore mal.
Il se tenait à ses hanches, l'autre était à quatre pattes, penché sur le lit, la tête entre ses coudes.
Il passa la main sous son ventre pour venir saisir son sexe encore rigide, et il lui imprima quelques frictions agréables, appuyant aux endroits stratégiques, allant et venant doucement. L'autre se détendit.
Il eût soudain l'envie de s'enfoncer brutalement en lui, mais une fois encore il réussit à se contenir. Doucement... doucement. Le faire monter bien haut d'abord, et alors seulement le déchoir.
Il était enfin au fond. Il avait envie, tellement envie de le prendre sauvagement... tellement, tellement envie... mais l'autre aimerait-il ? Il lui murmurait des choses salaces à l'oreille, et l'autre commençait à gémir, à bouger les reins de lui-même, à aller et venir doucement sur sa verge tendue.
L'autre s'était presque entièrement retiré à présent... et tout d'un coup il s'empala violemment sur la verge dressée derrière lui.
- Aaaaah !
Il avait crié de plaisir en même temps que l'autre. Le temps qu'il tente de se remettre de cette vague de plaisir, l'autre recommença et brutalement le plaisir l'inonda à nouveau. Il lui semblait qu'il ne parvenait plus à penser. Des ondes électriques parcouraient son corps en tous sens.
- S'il te plait...
L'autre suppliait presque. Mais pourquoi ?
Soudain il se ressaisit, comprit de quoi il s'agissait et le saisit par les hanches, commençant à donner de puissants coups de rein comme l'autre semblait tant apprécier. Il s'amusait à présent à laisser des espaces entre chaque, à laisser attendre l'autre. Il bougeait de gauche et à droite et ricanait des tentatives de l'autre de changer vainement le sens du mouvement ; il controllait ses hanches.
Il donna un coup de boutoir.
- Tu aimes ? souffla-t-il à l'oreille de l'autre.
L'autre ne répondit pas tout de suite. Il donna un autre coup de rein.
- Oui... Oui j'aime... Je t'aime... murmura l'autre.
Il ne bougea plus pendant quelques secondes, se riant des tremblements qui agitaient son pauvre compagnon, puis s'enfonça lentement en lui. Il savourait chaque centimètre parcouru, chaque muscle autour de son sexe, il sentait tout. L'autre se resserra tout d'un coup, crispé de ne pas obtenir exactement ce qu'il voulait.
- Oh c'est bon !
Il avait l'impression que des langues de feu le parcouraient et léchaient son corps, le consumaient de plaisir.
- C'est si... tellement...
Il commençait à aller plus vite, son corps désirant toujours plus de sensations, et l'autre gémissait, suppliait, froissait les draps, crispait les doigts. Mais il restait toujours tendre. L'autre désirait plus de passion.
- P-plus fort ! Va au fond s'il te plait...
Il s'éxécuta et enfonça sa verge jusqu'à la garde dans le corps de l'autre.
Les muscles se serrèrent encore. Il se retira entièrement et replongea brutalement dans les chairs palpitantes.
- Oh mon Dieu !!!
Il avait touché un point très sensible.
Il recommença.
- Mmh !
Il saisit les hanches plus fermement et s'enfonça violemment.
Plusieurs fois.
Sans s'arrêter.
Toujours au même endroit.
Et il lui disait des mots très crus, des mots qu'il n'aurait jamais cru pouvoir lui dire, et il les accompagnait chacun d'un coup de rein bestial.
Et l'autre lui répondait.
Le rythme s'accélérait, tous deux grimpant à présent à une allure folle vers - et au-delà - du septième ciel. Leurs corps se mouvaient ensemble dans une danse sans fin, au milieu de leurs gémissements, cris et soupirs. Les doigts s'entortillaient, les sueurs se mêlaient, les corps fusionnaient. Rien d'autre n'existait que leur mouvement hypnotique. Toute tentative d'y échapper paraissait vaine, les sensations grimpaient en cadence avec leurs respirations accordées.
Au bout de quelques minutes, le plaisir fut soudain à son comble et l'autre éjacula, suivi peu après par son amant.
Il s'allongea sur le dos de l'autre un moment, le temps de reprendre sa respiration après le foudroiement de l'orgasme, puis il se retira du corps et l'allongea tendrement à ses côtés. Il se sentait coupable, honteux de cette fougue et de ces mots qu'il avait osé prononcer.
- Désolé, souffla-t-il à l'oreille de l'autre qui était venu se blottir contre lui, nichant sa tête dans son cou.
- Pourquoi désolé ? demanda l'autre. Je ne regrette rien, ne le fais pas à ma place.
Il soupira, puis embrassa l'autre et ses mèches brunes.
Harry était vraiment formidable.
- Bonne nuit, mon amour.
- Bonne nuit, Draco.
Le sourire d'un homme amoureux fleurit sur les lèvres du brun tandis qu'il s'endormait.
FIN
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Hihi... hum.
Alors qu'en avez-vous pensé ?
DeviantHP, perversement vôtre.
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Sauvez les cadeaux, emballez Draco !
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