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From Hell

By: rielfrodo
folder Harry Potter › Slash - Male/Male › Harry/Draco
Rating: Adult ++
Chapters: 2
Views: 949
Reviews: 1
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Disclaimer: I do not own Harry Potter, nor any of the characters from the books or movies. I do not make any money from the writing of this story.
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From Hell


Riel_san@yahoo.fr
pour me joindre.

Voldemort a été tué durant la 6ème année de Harry. On est en
plein milieu de la 7ème année.


Couple : euuuuuuuuuuuuuuuuh….
rrrrrrrrrrr…. ^^ ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;


Bon….

Harry x Draco. Oui oui dans ce sens !


C’est en causant avec
une copine que m’est venue cette idée… -_- c’est sa faute…

Cherchez pas rapport
From Hell / que t’avais-je fais, vous comprendrez… héhéhé


style=\'font-size:16.0pt;font-family:\"Century Gothic\";color:green\'>From Hell…

Que t’avais-je fait ?

Chapitre 1


Mal…
j’ai si mal.

Mon corps
n’est qu’une plaie entière.

J’ai l’impression
que mes os vont se disloquer.

Toutes ces
blessures.

Toute cette
douleur…

Tu as pris
ce que tu veux, comme tu le fais à chaque fois. Et moi j’ai toujours été l’idiot
qui ne disait rien. Qui ne dit rien. Qui accuse faiblement chacun de tes coups
comme de ta bestialité. Que t’ai-je donc fait ? Pourquoi es-tu aussi
cruel ?

Je n’ai
qu’une envie, me recroqueviller et ne plus bouger. Lai cou couler mes larmes
puisque je n’ai plus la force de pleurer.

Je me moque
de l’endroit où je suis, je me moque bien de ces draps qui m’entourent. Ils
sont sales, ils puent la sueur et le sexe à plein nez. Mais je m’en fiche.

Je me fous
de tout ce qui m’entoure. Il y a des jours, j’aimerai être mort. J’aimerai
n’être qu’une de ces petites poupées de chiffon qu’affectionnent les enfants
muggles. Vous savez… On la prend, on joue avec et on la jette.

Voila ce
que j’aimerai être.

Etrange
à dire n’est-ce pas ? Que le fils d’un des sorciers au sang pur se retrouve
à espérer être comme un jouet muggle…

A ce stade,
à servir de poupée comme je le fais, c’est plutôt lrt qrt que j’aimerai recevoir.
J’aimerai tant lui tendre les bras et qu’elle me prenne. Qu’elle me berce
et que je m’endorme…

Mais ça
ne sert à rien. Elle fuit quand je l’appelle.

A-t-

peur de moi ?

Pourquoi…

J’entends
du bruit… Non ! J’espère qu’il n’est pas de retour ! J’espère pas
que…


style=\'font-size:10.0pt;font-family:Verdana\'>@~@~@


Le
jeune homme se recroquevilla lorsqu’il vit l’homme entrer.

« - Que fais-tu
encore ici ? » aboya ce dernier d’une voix en rien aimable.

« - Je… j’étais… »

« - Dégage ! »
cria la voix la plus masculine. « Et ne reviens pas tant que je te l’ai
pas ordonné ! »



Les gestes sont
lents, difficiles, douloureux.

La voix qui claque
est pire qu’un fouet, donnant un peu plus de tristest det de poison qui s’insinuent
dans les veines.

Enfin, la main
sur la poignet de la porte.

Il est libre.

Enfin.

Et il traîne son
corps fait de douleurs jusqu’à l’infirmerie, où il sait qu’il devra mentir
pour éviter de donner trop de soupçons à Madame Pomfresh.


style=\'font-size:10.0pt;font-family:Verdana\'>@~@~@


« -
Encore ? Mais comment faites-vous ?! »

« - … Le quiddich,
Madame Pomfresh… »


L’infirmière
de Poudlard le regarda, l’air un peu soupçonneux. Elle n’y croyait pas à cette
histoire de quiddich, surtout que ce n’était pas la première fois que le jeune
homme venait dans cet état.

Les marques qu’il
avait sur le cou, les bras, ce n’était pas des marques de cognards. Les marques
qu’il avait sur le bas du dos non plus.

« - Dites-moi… »



Le jeune homme
releva difficilement la tête, les yeux embués de larmes.

« - Oui ? »

« - … Si tu
me disais la vérité ? »

« - Je… »


Un
sanglot contenu.

Comment expliquer
la vérité ?

Et c’est dans un
dernier sanglot et un flot de paroles que l’infirmière apprit la vérité.


style=\'font-size:10.0pt;font-family:Verdana\'>@~@~@


« - Eco Ecoutez, je vous dis la vérité ! J’ai vu les marques sur le corps meurtri !
Ne me dites pas que je suis folle ! »



Le directeur de
Poudlard, Dumbledore, caressa un instant sa longue barbe blanche. Il posa
ensuite ses mains sur son bureau et articula d’une voix sombre :

« - Et alors ?
Même si c’est le cas, Mme Pomfresh, que voulez-vous que j’y fasse ? L’élève
n’a pas porté plainte. De plus, il est physiquement et mentalement majeur.
Et en plus de ça, il l’est également côté sexualité. Donc c’est secret. Il
n’y a rien à dire. Rien à faire. »

« - Mais vous
êtes ignoble&nbsnbspnbsp;»

« - Madame
Pomfresh, modérez vos propos ! »



Fumseck s’ébroua
à côté d’elle avant de pousser un cri perçant, mais elle fit celle qui n’avait
rien entendu.

t sit size=\"3\" face=\"Times New Roman, Times, serif\">« - Dumbledore,
vous n’êtes pas sérieux ! Cet enfant s’est fait violer ! Et par
un professeur en plus ! »

« - Draco
Malfoy va s’en remettre ; il est pas mort que je sache. »



Ecoeurée, l’infirmière
eut un mouvement de recul.

« - Et si
j’allais en parler avec Monsieur Malfoy ? »


Le
vieillard sourit et caressa à nouveau sa barbe.

« - Alors
une nouvelle infirmière serait présente lors de notre rentrée prochaine. »


La
bonne infirmière en fut encore plus estomaquée et tourna les talons pour partir,
sans dire autre chose.

Tout avait été
dit.

Elle sortit rapidement
et reprit son chemin pour retourner à l’infirmerie elle avait des soins à
administrer à Draco et avec de la « chance », le « petit »
Londubat serait également là.

Elle pa una un
cri de surprise lorsqu’elle sentit une main fraîche se poser sur son bras.


« -
Pardon ! Je voulais pas vous faire peur ! »

« - Ce n’est
rien Harry… Que veux-tu ? »

p stp style=\'text-align:justify;text-justify:inter-ideograph\'>Depuis
la mort de Voldemort, il y avait presque un an maintenant, Harry avait gagné
un petit air rieur qui illuminait son visage. Or, en cet instant précis, le
jeune homme était bien loin de sourire.

« - En fait…
J’aimerai savoir si… »



Il s’arrêta en plein milieu de sa phrase, gêné.

« - Si… Si
vous savez où est Malfoy. Ca va faire bientôt 3 jours qu’on ne l’a pas vu.
Et j’avoue que… »


Il
s’interrompit à nouveau, les joues écarlates.

L’infirmière le
regarda à nouveau et un micro sourire apparut sur ses lèvres. Harry se laissait
pousser les cheveux jusqu’aux épaules, s’était étoffé et avait beaucoup gagné
en musculature, au grand dam de Kathy Bell, le capitaine des Gryffindorclass=MsoFootnoteReference> class=MsoFootnoteReference>[1]
. Il avait également laissé tomber ses lunettes et utilisait des
lentilles.

Madame Pomfresh
savait bien que depuis la mort de Voldemort, depuis qu’Harry et Draco avaient
dû se serrer les coudes pour éviter de s’entre-tuer et d’autres choses, les
deux adolescents étaient inséparables.

Presque comme des
jumeaux.

Parfois, Harry
disait qu’il sentait comment allait Draco, et vice-versa.

Les gryffindor
et les slytherin étaient bouche bée en les entendant. Comment imaginer un
seul instant que le gryffindor le plus connu, le « Survivant » et
le slytherin le plus riche et le plus réputé de Poudlard, qui ne pouvaient
ni se sentir ni s’entendre, seraient devenu les meilleurs amis du monde après
la chute de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom.

« - J’avoue
que je suis inquiet. »


Harry
avait lâché ces derniers mots d’une voix quasiment blanche. L’infirmière secoua
doucement la tête, le regarda longuement.

« - Suis-moi. »


style=\'font-size:10.0pt;font-family:Verdana\'>@~@~@


Il
était allongé sur le lit, le visage tourné vers la fenêtre, attendant une
hypothétique chouette blanche ou un hypothétique grand-duc. Oui, il s’ennuyait
ferme mais dans l’état actuel des choses, il ne pouvait vraiment pas bouger.
Son dos et ses reins étaient encore en compote, et malgré les soins de Mme
Pomfresh, il en avait encore pour deux jours à l’infirmerie.

Ce salop ne
m’a pas raté… Il m’a frappé là où ça pouvait me faire le plus mal… Là où il
savait où j’étais le plus sensible… ENFOIRE !!!

Le blond serra
les poings et reposa rageusement la tête sur l’oreiller. Il ne pouvait rien
faire, si ce n’est attendre la visite de l’infirmière. Il savait que ça ne
serait pas Crabbe, Goyle ou Parkinson qui viendraient le voir, oh non. Ils
ne voulaient plus se mêler à lui.

Draco haussa les
épaules d’un air las. Après tout… Il avait Harry, c’était l’important à ses
yeux.

Harry…


Pouvait-il
lui dire la vérité ? Pouvait-il lui raconter ce qu’il s’était passé ?
Qu’il se faisait régulièrement violer depuis quatre mois, depuis la rentrée,
exactement, pour assouvir l’envie bestiale de…

A cette idée, il
frissonna violemment et se blottit sous les couvertures, comme si « il »
pouvait venir. Qu’il pouvait dépasser la limite de l’infirmerie et revenir
le hanter, comme il faisait si souvent dans sa chambre. Malgré le dortoir
des slytherin.

Draco maudissait
son père d’avoir poussé Dumbledore à lui donner une chambre séparée des autres !
Combien il le haïssait parce qu’il était dans cette chambre… Combien de fois
les draps avaient été souillés ?


Un
soupir s’échappa de ses lèvres avant qu’il ne se cache sous les draps. Si
jamais un élève entrait, il ne *devait* pas voir le grand Malfoy pleurer.
Un Malfoy ne pleurait jamais. Du moins en public.

Il eut un hoquet
en entendant des bruits de pas. Si c’était « lui »
qui venait encore… et encore ? De toute façon, le blond savait qu’il
viendrait toujours, encore et encore… Soit jusqu’à ce qu’il le tue par ses
accès de brutalité ou (et ?) de bestialité, soit jusqu’à… ce que Draco
le tue.

Le jeune homme
frissonna.

Il avait froid.
Il se sentait sale.

Les premières fois,
il s’était lavé au moins une dizaine de fois, restant des heures et des heures
sous la douche, se moquant de l’heure et des punitions. Pour la première fois,
Draco avait manqué les cours.

Il se serra dans
le lit, resserrant les draps autour de lui, comme s’il voulait en faire une
armure indestructible.

Je ne veux pas
aller à Azkaban pour avoir tuer ce bâtard… Je ne le veux pas…

« - Draco ? »
fit une voix féminine qu’il connaissait.


Le
jeune homme essuya rapidement ses yeux et sortit prudemment la tête des couvertures.

« - Draco…
j’ai ici quelqu’un qui veut te voir… »

Le blond se renfrogna.

« - Je ne
veux voir personne. »

« - Tu es
vraiment sûr&nb&nbs »

« - Oui ! »
cria presque Draco, les larmes qui menaçaient de couler à tout moment.

« - Harry,
laisse tomber. » fit l’infirmière vers la porte. « Tu l’as entendu
toi-même… »



Le slytherin sentit
son cœur rater un battement. Harry ? Ici ?

« - Non !
Je… Laissez-le Entrer… »

« - B’jour
Draco… » fit un Harry un peu gêné.


C’était
la seconde fois qu’il voyait son ami dans un lit d’infirmerie. Bien sûr, il
l’avait vu, jadis, sur ces mêmes lits, en train de se plaindre sur une hypothétique
douleur suite au quiddich ou avec l’histoire de l’hippogriffe, lors de leur
troisième année.

« - Harry… »


Pour
la première fois depuis quelques jours, Draco s’accorda un « vrai »
sourire. Oui, il était heureux de voir Harry. Il était heureux de sa présence,
même s’ils ne se parlaient pas.

Je ne me sens
bien que lorsqu’il est là…
songea Draco.

Lucius Malfoy avait
très mal vécu l’amitié entre le Survivant et le Pure Blood. Heureusement
que ni l’un ni l’autre n’avait encore souhaité d’aller en vacances ensembles,
ou qu’ils s’invitent mutuellement l’un chez l’autre pour lesdites vacances….

Non décidément,
Lucius Malfoy n’aimait pas Harry Potter. Sentiments d’ailleurs partagés.

Je ne me sens
bien que lorsqu’il est là…

« - Que
lorsque tu es là… » fit le blond à voix haute.

« - Hein ? »

« - Désolé…
Je parlais tout seul. »


Harry
lui caressa les cheveux d’un geste doux.

« - Tu es
tout pâle.. »

« - J’ai pas
assez dormi, ça doit jouer. »

« - Qu’est-ce
que tu as ? »

« - Hein ?
Mais rien… rien du tout… Ca va. »

« - A d’autres
si tu veux, mais pas à moi, Draco. »


Le
blond se mordit les lèvres. Devait-il ou pas lui raconter ?

Après tout,
ça ne fait *que* quatre mois que je parle à personne, que je mens à tout le
monde… Alors peut être…

« - Tu
sais que tu peux tout me dire, hein ? » insista doucement le brun
en le regardant droit dans les yeux.



Draco lui fit un petit sourire fatigué.

« - Ne t’en
fais pas. Je ne l’oublie pas. Merci. »


Harry
et lui discutèrent d’un peu de tout et rien pendant une dizaine de minutes.
Lorsque la cloche du premier cours de l’après-midi retentit, Harry se leva
de mauvaise grâce.

« - Tu as
potions. Condoléances. »

« - Je survivrai. »

« - Bonne
merde. » fit Draco avant de se mordre la lèvre pour éviter de lancer
un jeu de mot idiot.


Finalement,
Harry lui sourit, lui prit une main et lui embrassa lentement chacun de ses
doigts avant de s’en aller à regret.

L’infirmière, ayant
assisté à leur « au revoir », s’approcha de Draco, mal à l’aise.

« - Draco ?
Il faut que je te parle… Il faut que tu saches… »


Un
hurlement de douleur, de frustration, de rage, s’éleva quelques secondes plus
tard, faisant tressaillir tout le monde dans le château et frissonner les
centaures.


~A
suivre~


Chapitre
2 : Ou comment Draco et Harry se rendent comptent qu’ils sont en train
de tomber amoureux…









class=MsoFootnoteReference> class=MsoFootnoteReference>style=\'font-size:10.0pt;font-family:Verdana;\'>[1] style=\'font-family:Verdana\'> Le petit problème est que je ne sais absolument plus
en quelle année était Kathy (ou Kathie, je sais plus) et puis prout… Donc
voila -_- je fais ce que je veux


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